LE PARTAGE QUI JOINT L'UTILE A L'AGREABLE

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Nous sommes déjà passés par là

Nous sommes déjà passés par là

« Les humains sont allergiques au changement » — Grace Hopper

 

 

À la fin des années 1950, un nouveau langage de programmation appelé COBOL est apparu avec un objectif ambitieux : il permettrait aux personnes sans formation en programmation traditionnelle – professionnels, managers et analystes – d'écrire et de comprendre directement du code. Sa syntaxe était conçue pour être aussi proche que possible de l'anglais, afin que les non-développeurs puissent, en théorie, spécifier des instructions pour l'ordinateur.

 

De nombreux programmeurs expérimentés de l'époque trouvaient cette idée déstabilisante. Si quiconque pouvait désormais « programmer » dans ce nouveau langage, que deviendrait-il ? (S'il y avait eu les réseaux sociaux à l'époque, on aurait vu fleurir partout des messages « LA PROGRAMMATION EST MORTELLE ».)

 

Et pourtant, COBOL (et les langages similaires) n'a pas éliminé le besoin de programmeurs. Au contraire, il l'a même accru. Plutôt que de passer leurs journées à manipuler du code machine de bas niveau, ces ingénieurs ont pu se concentrer sur des problèmes plus vastes. Au lieu de leur voler leur emploi, cela les a rendus plus productifs.

En effet, ces programmeurs ont rapidement compris que leur travail ne consistait pas seulement à taper au clavier ou à implémenter sans cesse les mêmes algorithmes de bas niveau. Ils ont compris que leur mission était de fournir des logiciels fonctionnels qui apportent une réelle valeur ajoutée aux utilisateurs.

 

COBOL n'est qu'un exemple parmi d'autres. Et ne me lancez même pas sur la programmation orientée objet ou les plateformes low-code/no-code : chaque fois que ces « menaces » se manifestaient, on craignait que le besoin d'ingénieurs qualifiés ne disparaisse. Mais devinez quoi ? Cela n'a jamais eu lieu.

 

Vous voyez sans doute où je veux en venir, mais oui : l’IA. Tout comme ces précédentes vagues de changement n’ont jamais remplacé l’humain en ingénierie, l’IA ne le fera pas non plus. En nous déchargeant des tâches répétitives, l’IA nous libère pour nous concentrer sur l’essentiel : comprendre les besoins des utilisateurs, prendre des décisions intelligentes en matière de produits et créer une réelle valeur ajoutée, plus rapidement que jamais.

 

Il convient de le répéter : le cœur de notre profession ne consiste pas à taper des lignes de code ; il consiste à fournir des logiciels qui aident réellement les gens.

 

Nous avons déjà observé ce phénomène, et nous le reverrons. Les nouveaux outils transforment le paysage, mais ils ne diminuent pas le rôle de l'esprit humain. Notre capacité à penser de manière critique, à faire preuve d'empathie envers les utilisateurs et à créer des solutions efficaces restera toujours essentielle, quelle que soit la sophistication de nos outils.

 

source : https://terriblesoftware-org.translate.goog/2024/12/14/weve-been-here-before/



09/09/2025
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