Champollion le jeune – Dictionnaire égyptien en écriture hiéroglyphique
Champollion le jeune – Dictionnaire égyptien en écriture hiéroglyphique
Editeur : F. Didot frères – 1843 – 552 p. – PDF – 103
Suite logique de la Grammaire égyptienne, le Dictionnaire avait pourtant été commencé après le retour de l’île d’Elbe de Napoléon qui encouragea le jeune Champollion dans son entreprise. Un registre in-quarto de 1818-1819 portait le titre Dictionnaire des hiéroglyphes égyptiens et les signes de ce premier essai étaient presque tous tirés de l’inscription de la fameuse pierre de Rosette. Et cela trois ans avant que son auteur ne découvre, en 1822, le secret des hiéroglyphes. Après cette date le Dictionnaire ne pouvait que s’enrichir, surtout à l’issue du voyage en Egypte en compagnie de l’Italien Rossellini. Parti avec une copie de son manuscrit et aidé par Salvador Cherubini et Lenormand, Champollion ajoutera, tout au long de son périple, de nouveaux signes et de nouveaux exemples. Il mourut prématurément en 1832 alors qu’il achevait la rédaction du Dictionnaire. Le manuscrit composé de feuilles et de cartes fut malencontreusement dispersé et, tout aussi inexplicablement, restitué dans sa presque totalité, en 1840. Pour le publier, malgré ses espoirs, Champollion Figeac, le frère aîné,dut renoncer à la fonte d’un caractère hiéroglyphique et décider que le Dictionnaire serait » autographié, c’est-à-dire entièrement transcrit sur la pierre et imprimé par la presse lithographique « . Ce qui fut fait en 1843 sous le titre Dictionnaire égyptien, en écriture hiéroglyphique, chez Firmin Didot Frères à Paris.
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