LE PARTAGE QUI JOINT L'UTILE A L'AGREABLE

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LU SUR INTERNET


Décès de Thomas Kurtz, fondateur du langage de programmation BASIC

 

L’informaticien américain Thomas Eugene Kurtz est décédé à l’âge de 96 ans. Avec John G. Kemeny, il développa le langage de programmation révolutionnaire BASIC dans les années soixante.

 

Kurtz, originaire d’Oak Park, dans l’Illinois, fut un pionnier dans le domaine de l’informatique. Il joua un rôle crucial dans la démocratisation des ordinateurs en introduisant le concept du temps partagé au Dartmouth College. Cela a permis aux étudiants d’utiliser les ordinateurs aussi facilement que les livres de bibliothèque.

 

BASIC : un langage pour tous

Au début des années soixante, Kurtz mit au point le langage de programmation BASIC (Beginners All-Purpose Symbolic Instruction Code) avec Kemeny. BASIC a été conçu pour rendre l’apprentissage de la programmation plus accessible aux non-experts. Ce langage allait plus tard exercer une énorme influence sur le développement des ordinateurs personnels et de l’informatique en général.

 

En plus de sa contribution à BASIC, Kurtz a été actif dans plusieurs commissions et organisations impliquées dans l’enseignement et les applications informatiques. Il a reçu de nombreux prix pour ses apports à l’informatique, notamment l’IEEE Computer Pioneer Award et une bourse de l’Association for Computing Machinery.

 

John G. Kemeny, avec qui Kurtz inventa le langage de programmation BASIC, est décédé en 1992 à l’âge de 66 ans.

 

En collaboration avec Dutch IT Channel.

Source :  https://datanews.levif.be/actualite/monde/deces-de-thomas-kurtz-fondateur-du-langage-de-programmation-basic

 

23/12/2024
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Des centaines d’agents de services de renseignement étaient « à poil » sur Strava, depuis 4 ans GPSpions heatmapped

Le 01 juillet 2022 à 10h21

MàJ, 28/10/2024 : cet article, que nous remettons en avant à l'occasion des StravaLeaks du Monde, date de 2022, tout comme le second article que nous avions consacré à notre enquête : Comment Strava permettait de remonter la piste d’agents des renseignements français et étrangers.

 

Le réseau social de sportifs Strava vient de fermer le compte de certains de ses utilisateurs. Il les accuse d'avoir simulé de fausses courses afin d'identifier des agents du renseignement israélien s'étant géolocalisés à proximité de bases militaires.

À titre d'exception, cet article est rédigé à la première personne pour rendre compte d'une situation particulière. La semaine passée, j'ai en effet reçu un e-mail de Strava. Le réseau social des sportifs, qui a dépassé les 100 millions d'utilisateurs enregistrés en mai dernier, m'informait : « Votre compte a été signalé comme suspect et nous vous écrivons pour vous informer qu'après enquête, nous désactiverons votre accès ».

« L'application nº 1 pour les coureurs et les cyclistes », qu'ils utilisent pour partager la géolocalisation de leurs courses avec leurs amis (voire avec n'importe quel autre utilisateur de Strava), précise en effet que « le téléchargement d'activités manipulées est interdit et nos normes communautaires sont claires » : 

« Nous examinons souvent les informations de compte et les activités sur Strava pour déterminer quand quelqu'un peut essayer de déformer ses réalisations et ses records sportifs. À la suite de ces violations, votre compte sera définitivement suspendu. »

J'avais, effectivement, envoyé sur Strava les coordonnées géolocalisées et horodatées de quelques dizaines de courses que je n'avais pas effectuées moi-même, mais que j'avais générées via des sites web permettant de simuler ce que Strava qualifie de « segments », à savoir le temps pour passer d'un point A à un point B.

« Nous promouvons le fair-play, en ligne et dans la vraie vie », explique le réseau social. « Si vous trichez, vos activités n’ont pas de place sur Strava », notamment en cas de « données GPS manipulées » :

« Si vous utilisez un site Web tiers pour manipuler vos données GPS, en particulier si c'est pour améliorer vos temps de segment, vous ne pouvez pas télécharger ces données sur Strava. Cela inclut le téléchargement de fichiers d'itinéraire sur votre compte Strava. Le non-respect de cette directive peut entraîner la suppression du compte. »

Mon compte Strava a donc été supprimé. Pour autant, je n'avais pas utilisé ces coordonnées GPS pour « tricher » ni faire croire que je courrais plus vite que d'autres, mais pour tenter de vérifier si l'on pouvait y identifier des agents de services de renseignement étrangers, comme j'avais déjà pu le faire en 2018 avec des agents de la DGSE et de la DGSI.

 

» des médias du monde entier.

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20/12/2024
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Pourquoi les écoles devraient utiliser le logiciel libre et l’enseigner (R. Stallman)

6 mar 2012 | Temps de lecture : 5 min 

Petite mise en lumière d’un article du site de Free Software Foundation de Richard Stallman.

Quand on regarde ce qui a été fait dans ce domaine à l’Éducation nationale française ces cinq dernières années (à savoir pas grand chose), on se dit qu’il y a encore du pain sur la planche…

On notera que l’on n’oppose pas outils et savoirs informatiques et que dans les deux cas le logicel libre est plus que pertinent[1].

 

Pourquoi les établissements d’enseignement devraient utiliser le logiciel libre et l’enseigner

URL d’origine du document

Free Software Foundation – licence Creative Commons By-Nd
Version du 2 février 2012 – Traduction  : Pierrick L’Ébraly

Les écoles devraient apprendre à leurs élèves à devenir les citoyens d’une société forte, compétente, indépendante et libre.

Ce sont les raisons principales pour lesquelles universités et écoles de tous niveaux devraient n’utiliser que du logiciel libre.

Partage

Les établissements scolaires doivent enseigner les valeurs du partage en montrant l’exemple. Le logiciel libre aide l’éducation, en permettant le partage des savoirs et des outils  :

  • Savoirs. Beaucoup de jeunes élèves ont un don pour la programmation, ils sont fascinés par les ordinateurs et enthousiastes à l’idée d’apprendre comment leurs systèmes marchent. Avec des logiciels privateurs[2], cette information est un secret, donc les enseignants ne peuvent d’aucune façon les rendre accessibles à leurs élèves. Mais s’il s’agit de logiciel libre, le professeur peut expliquer les bases, et leur donner le code source pour qu’ils le lisent et apprennent.
  • Outils. Les professeurs peuvent fournir à leurs élèves des copies des programmes qu’ils utilisent en classe, pour qu’ils puissent les utiliser chez eux. Avec le logiciel libre, la copie est non seulement autorisée, mais encouragée.

Responsabilité sociale

  • L’informatique est devenue une partie essentielle du quotidien. La technologie numérique transforme notre société très rapidement, et les écoles ont une influence sur le futur de la société. Leur mission est de préparer les élèves à jouer leur rôle dans une société numérique libre en leur enseignant les savoir-faire qui leur permettront de prendre facilement le contrôle de leurs propres vies. Le logiciel ne doit pas être aux mains d’un développeur qui prenne des décisions unilatérales que personne d’autre ne puisse modifier. Les établissements d’enseignement ne doivent pas permettre aux entreprises du logiciel privateur d’imposer leur puissance sur le reste de la société et sur son futur.

Indépendance

Les écoles ont une responsabilité éthique  : elles doivent enseigner la force, pas la dépendance vis-à-vis d’un seul produit ou de telle ou telle puissante entreprise. De plus, en choisissant d’utiliser le logiciel libre, l’école elle-même gagne en indépendance vis-à-vis de tout intérêt commercial et évite l’enfermement par un fournisseur.

  • Les entreprises du logiciel privateur utilisent écoles et universités comme tremplin pour atteindre les utilisateurs et de là imposer leurs logiciels à la société dans son ensemble. Elles proposent des réductions, voire des copies gratuites de leurs logiciels privateurs aux établissements d’enseignement, de manière que les étudiants apprennent à les utiliser et en deviennent dépendants. Une fois que les étudiants auront leur diplôme, ni eux, ni leurs futurs employeurs ne se verront offrir de copies au rabais. Fondamentalement, ces entreprises font des écoles et des universités des démarcheurs pour amener les gens à une dépendance permanente à vie.
  • Les licences libres n’expirent pas, ce qui veut dire qu’une fois que le logiciel libre est adopté, les établissements conservent leur indépendance vis-à-vis du vendeur. De plus, les licences libres donnent aux utilisateurs le droit, non seulement d’utiliser les logiciels comme ils le souhaitent, de les copier et de les distribuer, mais aussi de les modifier pour les faire répondre à leurs propres besoins. Ainsi, si une institution décide de mettre en œuvre une fonction spécifique dans un logiciel, elle peut demander ce service à n’importe quel développeur, sans avoir à passer par le distributeur initial.

Apprendre

Quand ils choisissent où ils étudieront, de plus en plus d’élèves prennent en compte le fait pour une université d’enseigner ou non l’informatique et le développement logiciel en utilisant le logiciel libre. Le logiciel libre signifie que les élèves sont libres d’étudier la façon dont fonctionnent les programmes, et d’apprendre à les adapter à leurs propres besoins. S’instruire au sujet du logiciel libre aide aussi dans l’étude de la pratique professionnelle et de l’éthique du développement logiciel.

Économies

C’est un avantage évident qui attirera tout de suite de nombreux administrateurs, mais c’est un bénéfice marginal. Le plus important, c’est qu’en étant autorisé à distribuer des copies du programme à faible coût ou gratuitement, les écoles peuvent en fait aider les familles ayant des difficultés financières, promouvant ainsi l’équité et l’égalité d’accès au savoir parmi les élèves.

Qualité

Des solutions libres stables, sûres et facilement installées sont disponibles pour l’éducation dès à présent. De toute façon, l’excellence des performances n’est qu’un bénéfice secondaire, le but ultime étant la liberté pour les usagers de l’informatique.

Notes

[1] Crédit photo  : Liz Poage (Creative Commons By)

 

[2] Autre traduction de proprietary  : propriétaire.
 
Source :  https://framablog.org/2012/03/06/ecole-logiciel-libre/

15/12/2024
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De l'informatique frugale

À propos du besoin d’une informatique durable et peu émettrice en gaz à effet de serre ainsi que du chemin pour atteindre une neutralité carbone.

Résumé

Le problème :

  • Les émissions en gaz à effet de serre liées à l’informatique représentent actuellement environ 2% des émissions globales et devraient s’accroître très fortement au cours des 20 prochaines années. D’ici a 2040, les émissions liées à l’informatique atteindront à elles seules la moitié du seuil acceptable pour respecter l’objectif de 1,5°C maximum. Cette croissance n’est pas soutenable : cela rendrait presque impossible de respecter la limite pour les émissions.
  • Les émissions entrainées par la productions des appareils sont très largement supérieures à celles liées à leur fonctionnement. Par conséquent, même si les nouveaux appareils sont plus efficaces en terme énergétique, en produire plus ne fera qu’empirer le problème des émissions. Nous devons donc étendre la durée de vie effective de nos appareils.

La solution :

  • Nous devons commencer à considérer, à l’échelle de la société, les ressources informatiques comme finies et précieuses, à n’utiliser que lorsque nécessaire et avec autant d’efficacité que possible. Nous avons besoin d’une informatique frugale : atteindre les mêmes résultats en consommant moins d’énergie.

La vision :

  • Imaginez que nous puissions étendre la durée de vie utile de nos appareils et même leurs capacités sans augmenter leur consommation d’énergie.
  • Dans le même temps, nous développerons les technologies de la prochaine génération d’appareils, conçus pour être plus efficaces énergétiquement ainsi que pour durer plus longtemps.
    • Tous les cycles suivants accroîtront la durée de vie des appareils vers un futur où nous disposerons d’appareils qui dureront éternellement et qui ne consommeront pratiquement pas d’énergie

 

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https://limited.systems/translations/fr/


11/12/2024
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Permacomputing : Fondements et Objectifs d’un Mouvement Innovant

Introduction

Le permacomputing est à la fois un concept et une communauté de pratique orientée vers la résilience et la régénérativité des technologies informatiques et des réseaux, inspirée par la permaculture. À une époque où l’informatique symbolise le gaspillage industriel et l’exploitation, le permacomputing propose une approche plus durable, en maximisant la durée de vie des matériels, en minimisant la consommation d’énergie et en se concentrant sur l’utilisation des ressources computationnelles déjà disponibles.

 

 

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https://www.rienadire.fr/wordpress/2024/05/17/permacomputing-fondements-et-objectifs-dun-mouvement-innovant/


05/12/2024
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